Résultats de la recherche - Peron, Eva

Eva Perón

Eva Perón María Eva Duarte de Perón , mieux connue sous le nom d’Eva Perón ou d’Evita, née le à Junín ou Los Toldos (province de Buenos Aires) et morte le à Buenos Aires, est une actrice et femme politique argentine. Elle épousa en 1945 le colonel Juan Domingo Perón, un an avant l’accession de celui-ci à la présidence de la république argentine.

D’origine modeste, elle alla à l’âge de quinze ans s’établir à Buenos Aires, où elle s’initia au métier de comédienne et acquit un certain renom au théâtre, à la radio et au cinéma. En 1943, elle fut l’une des fondatrices de l’''Asociación Radial Argentina'' (ARA, syndicat des travailleurs de la radiodiffusion), dont elle fut élue présidente l’année d’après. En 1944, lors d’une représentation donnée au bénéfice des victimes du tremblement de terre de San Juan de , elle fit la rencontre de Juan Perón, alors secrétaire d’État du gouvernement ''de facto'' issu du coup d’État de 1943, et l’épousa en octobre de l’année suivante. Elle eut ensuite une part active dans la campagne électorale de son mari en 1946, étant la première femme argentine à jouer un tel rôle.

Elle œuvra en faveur du droit de vote pour les femmes et en obtint l’adoption juridique en 1947. Cette égalité politique entre hommes et femmes réalisée, elle lutta ensuite pour l’égalité juridique des conjoints et pour la ''patria potestas'' partagée (c'est-à-dire l’égalité en droit matrimonial), ce qui fut mis en œuvre par l’article 39 de la constitution de 1949. En 1949 encore, elle fonda le ''Parti péroniste féminin'', qu'elle présida jusqu'à sa mort. Elle déploya une ample activité sociale, au travers notamment de la Fondation Eva Perón, qui visait à soulager les ''descamisados'' (les sans-chemise), c'est-à-dire les plus démunis de la société. La Fondation fit ainsi construire des hôpitaux, des asiles et des écoles, favorisa le tourisme social en créant des colonies de vacances, diffusa la pratique du sport parmi tous les enfants par l'organisation de championnats accueillant la population tout entière, accorda des bourses d’études et des aides au logement et s’efforça d’améliorer le statut de la femme sur différents plans.

Elle joua un rôle actif dans les luttes pour les droits sociaux et pour les droits des travailleurs et fit office de passerelle directe entre le président Perón et le monde syndical. En 1951, en vue de la première élection présidentielle au suffrage universel, le mouvement ouvrier proposa qu’''Evita'', comme l'appelait la population, posât sa candidature à la vice-présidence ; cependant, elle dut y renoncer le , date connue depuis comme ''Jour du renoncement'', en raison de sa santé déclinante, mais aussi sous la pression des oppositions internes dans la société argentine, ou encore au sein du péronisme lui-même, devant l’éventualité qu’une femme appuyée par le syndicalisme pût se hisser à la vice-présidence.

Elle décéda le des suites d’un cancer fulgurant du col de l'utérus, à l’âge de . Il lui fut alors rendu un hommage, tant officiel ‒ sa dépouille fut veillée dans l’édifice du Congrès ‒ que populaire, d’une ampleur sans précédent en Argentine. Son corps fut embaumé et déposé au siège de la centrale syndicale CGT. À l’avènement de la dictature civico-militaire dite ''Révolution libératrice'' en 1955, son cadavre fut enlevé, séquestré et profané, puis dissimulé durant seize ans.

Elle écrivit deux ouvrages, ''La razón de mi vida'' (''La Raison de ma vie'') en 1951 et ''Mi mensaje'' (''Mon message'') publié en 1952 et fut plusieurs fois honorée officiellement, notamment par le titre de ''Jefa Espiritual de la Nación'', par la distinction de ''Mujer del Bicentenario'' (Femme du bicentenaire de l’Argentine), par la ''Gran Cruz de Honor'' de la Croix rouge argentine, par la ''Distinción del Reconocimiento de Primera Categoría'' de la CGT, par la ''Gran Medalla a la Lealtad Peronista en Grado Extraordinario'' et par le collier de l’ordre du Libérateur San Martín, la plus haute distinction argentine. Son destin a inspiré nombre d’œuvres cinématographiques, musicales, théâtrales et littéraires. Cristina Alvarez Rodriguez, petite-nièce d’Evita, affirme qu’Eva Perón n’a jamais quitté la conscience collective des Argentins, et Cristina Fernández de Kirchner, première femme à être élue présidente de la République argentine, déclara que les femmes de sa génération restaient fortement tributaires d’Evita par « son exemple de passion et de combattivité ». Informations fournies par Wikipedia
  • Résultat(s) 1 - 4 résultats de 4
Affiner les résultats
  1. 1

    La razón de mi vida par Peron, Eva

    Publié 1973
    Ver en el OPAC del Koha
    Libros
  2. 2

    Porque soy peronista par Perón, Eva

    Publié 1953
    Ver en el OPAC del Koha
    Libros
  3. 3

    Historia del Peronismo par Perón, Eva

    Publié 1973
    Ver en el OPAC del Koha
    Libros
  4. 4

    Eva Perón habla a las mujeres par Perón, Eva

    Publié 1975
    Ver en el OPAC del Koha
    Libros